Young soulève le paradoxe entre l’activiste, qui parce qu’il cherche à convaincre défend souvent avec force un point de vue unique, et la délibération qui nécessite la possibilité de se laisser convaincre par les points de vue autres.
Fung réconcilie les deux notions en montrant l’importance de la délibération avant les périodes révolutionnaires.
L’activiste délibératif est une personne dont la finalité d’action consiste à ouvrir le débat (ex : Harvard, étudiants). Ca démarche va être de chercher les moyens de la délibération et lorsque le temps de la délibération arrive il est en capacité de se mettre en retrait si son point de vue est trop prononcé ou alors il accepte la possibilité de changer d’opinion.
Les trois piliers sont :
- La forme de la délibération
- L’engagement à chercher l’ouverture du débat
- La démarche reflexive, de sincérité (pas de conflit d’intérêt)
L’activiste délibératif cherche à créer les conditions de la délibération.
L’aspect décisionnel de la délibération est essentiel c’est lui qui lui donne du sens au près des acteurs : la capacité de formuler des solutions en fonction des positions de chacun. C’est permettre au collectif d’arriver à la décision avec un fonctionnement horizontal. L’objectif étant de dépasser le lien hiérarchique.
La question du consensus est délicate est peut souvent amené à la frustration de la non décision ou à l’effacement des pensées minoritaires en les incluant dans des décisions « consensuelles ». Bookchin mais en danger contre les dérives totalitaires de la recherche absolue de consensus. Si le débat a été assez poussé le vote majoritaire est légitime et permet de compter les oppositions.


